Est-ce que ça se vend de la forme physique?

On se rappelle à peu près tous d'avoir déjà joué à ce jeu plutôt amical, facile et quelque peu enfantin qu'est le kinball. Eh bien, laissez-moi vous dire que ça n'a rien à voir avec ce que j'ai pu vivre cette fin de semaine.

Lorsque j'ai été engagé comme directrice, je ne savais même pas que j'allais avoir à donner des cours de Kin-Ball aux jeunes du primaire. "Bon ok! C'est cool! J'aime travailler avec les enfants. De toute façon, ça doit pas être bien bien difficile..." Première erreur! Je sais maintenant ce qu'est un corps mort au sens figuré.

Samedi 6 heures du matin, je me lève pleine de bonnes volontés dans l'idée de passer une fin de semaine de formation s'apparantant à un camp de vacances. Deuxième erreur! Entre la formation et un "boot camp", j'y voyais pas ben ben de différence finalement.

J'avais avec moi en voiture, trois autres stagiaires qui eux no plus, ne savaient pas du tout à quoi s'attendre parce que laissez-moi vous dire que s'ils avaint su, ils m'auraient assurément demandé de débarqué direct sur la 20. Après une heure et demie de route, nous voilà rendu au gymnase qui allait bientôt devenir notre chambre de tortures. 7 heures de Kin-Ball intensif!! Pour la pauvre fille de 22 ans qui fume, je me débrouillais pas pire mais n'importe qui aurait trouvé cette "activité" (mot qui laisse habituellement sous-entendre plaisir) pas mal moins "fif" que dans nos tendres souvenirs. Je vous entends déjà vous dire que je me plains sûrement pour pas grand chose mais c'était la première fois après une journée mouvementée, que j'avais peur de ne pas pourvoir me rendre à la maison tellement je n'avais plus de jambes pour conduire mon char. Au moins, le pire était passé. Troisième erreur!

Le lendemain matin, je pleurais juste à l'idée de devoir m'asseoir sur le bol de toilette. Même si la veille, mon copain m'avait littéralement enrobé de cette mixture relaxante musculaire qu'est le "deep cold" à un point tel que je croyais bien mourir d'hypothermie, mes quelques heures de sommeil mouvementé ont suffit à rendre mon corps totalement endolori. "D'la marde, j'démissionne!" Ben non, j'en ai fait plus que la moitié, je suis pas mal fière de moi et je me prépare pour la deuxième journée qui s'annonce être tout autant passionnante que la première, tout en n'étant même pas capable de me plier pour trouver une paire de bas dans la sécheuse. Une fois que j'ai eu pris soin de mes pieds (parce que la cerise sur le sundae, c'est que j'ai réussie à me faire non pas 1 ni 2 ni 3 mais bien 4 ampoules qui me rendaient super confortable pour courir comme une dinde toute une autre journée)

Là c'est vrai, le pire est passé... Un examen pratique, un examen théorique et quelques parties de Kin-Ball (avec quelques pauses pour boire contrairement à la veille) plus tard, me voilà diplômée avec une note de 85%! Fin prête à donner des cours à des tits pouts à qui je devais vendre le concept le lendemain, me présentant dans leur classe avec un air hypocrite de fille qui a tellement mal aux cuisses qu'elle ne le conseillerait à personne!!!

Et c'est reparti pour une autre LIVE

Ça me fait toujours rire de jaser avec quelqu'un et de m'apercevoir qu'un de ses plaisirs quotidiens est de venir voir si j'ai ajouté quelquechose à mon blogue...Salut B!

Vous savez déjà que ma plus grande passion reste l'improvisation. Et bien dimanche dernier avait lieu le camp de recrutement pour la ligue d'impro de mon coin d'adoption et je dois avouer que nous avons fait un pas de géant comparativement à l'année passée en matière d'organisation et de crédibilité. Tant mieux! Parce que ça nous a permis de découvrir plein de nouveaux talents...C'est sûr, ya un bout platte comme dans chaque chose pis c'est sûr aussi que c'est moi qui ait dû annoncer aux autres qu'ils n'étaient pas pris mais la bière d'après-match (Yavait pas vraiment de match à vrai dire mais toutes les défaites sont bonnes) m'a sûrement aidé à faire passer la pilule.

Ce qui veut dire que la saison va pouvoir commencer bon train dès le 20 octobre avec des vendredis soirs enflammés et des vendredis after-soir arrosés. J'adore la synergie qu'il y a dans notre groupe. Je trouve que l'on dégage quelque chose de sain malgré le fait que nous pratiquions une activité qui se veut parfois quelque peu démente.

J'ai une recrue dans mon équipe...je suis contente qu'il soit parmi nous. J'aime toujours voir quelqu'un découvrir l'impro et en devenir accroc. C'est un peu ma paye en quelque sorte...

J'ai bien hâte de retrouver ma gang!

Maudit milieu de marde!

Je viens de recevoir un message qui m'annonce qu'un autre membre de la station pour laquelle je travaillais, vient de remercier un ancien collègue que j'apprécie beaucoup. Wow! J'ai jamais vu un roulement de personnel aussi efficace...Faut dire que plus ça va, moins je les envie d'y travailler.

J'ai quand même eu le goût de vérifier par moi-même et je me suis rendue à l'une des sorties officielles de la station. Le genre de sortie où j'étais la première rendue et la dernière sortie du temps que j'étais là....mais pas cette fois-ci! Ça ne fait que confirmer que rien n'arrive pour rien. Un manque flagrant de respect au sein d'une job qui repose sur l'esprit d'équipe, des boss qui ne bossent pas aux bonnes places, trop de chefs pour ce qu'il y a d'indiens et finalement, aucune considération je dis bien aucune, pour les concessions faites par tous les employés qui se plient aux quatre volontés pour des horaires impossibles et des conditions quasi-inexistantes. Pourquoi? parce que c'est un milieu qui nous tient par la peur...la peur de ne pas être à la hauteur, de se voir remplacer ou de se faire remercier.

Bref, je me suis rendue à cette sortie la tête haute, salué mes anciens employeurs, montée voir le spectacle, bavardé avec des employés blasés et m'en suis retournée avec un sentiment de légèreté. Ça fait du bien de constater que ce qui, je pensais, allait faire en sorte que je m'effondre, a l'air de s'effondrer de par lui-même.

Séduction Criminelle

Montée du rideau

Et voilà! Tout ce travail pour un 10 minutes de gloire....Il y a de cela quelques temps, j'acceptais (déjà à contre coeur) de participer aux Fêtes Victoriennes qui avaient lieu en fin de semaine. Je jouais le rôle d'une jeune boiteuse dans une scènette qui se déroule en 1897.

L'histoire, c'est celle de 2 mères qui ne cesse de se taquiner au sujet du handicap de leur fille respective (une qui boite, l'autre qui bégaie) Ce jour là, elles sont venues se vanter l'une à l'autre de leur avoir trouvà un mari de la haute classe. Hélas, elles étaient loin de s'imaginer que leurs "fameux prétendants" n'était en fait qu'une seule et même personne. En effet, il prommettait sa main à des jeunes filles vulnérables dans le but de consommer la chair. Une fois pincé, il se rend devant le tribunal pour découvrir que trois de ces jeunes femmes sont enceintes et écopera de 6 ans de prison. Tiens toi!

Je ne pense pas recommencer mon expérience l'année prochaine. Je l'écris ici puisqu'il faut que je m'en rappelle avant de chiâler à chaque semaine que j'aurais donc dû...Mais j'ai bien aimé malgré tout. Ça m'a permis de rencontrer d'autre monde et un autre monde; celui du théâtre. Mes parents et mon copain sont venus me voir jouer et c'est grâce à lui si je pourrai vous montrer les photos (j'espère qu'il ne me reprendra pas dans son blogue hihihi).

Descente du rideau