mardi 13 février 2007

Moi? Groupie? Jamais!!

Comment ça se fait que d'être associé au mot groupie nous fait si peur. D'après le Petit Larousse groupie signifie :

Personne (le plus souvent jeune fille) qui admire un musicien, un chanteur ou un groupe de musique pop ou rock et qui le suit dans ses déplacements. FAM Partisan inconditionnel de quelqu'un, d'un parti.

Mais on dirait que le mot s'applique maintenant à toutes les sauces. S'il y avait une cotation sur les degrés de groupiisme, je ferais peut-être mon coming out mais d'ici là, je tiens mordicus à mon argument: Je ne suis pas une groupie, ce sont les événements qui font en sorte que j'en ai l'air...

Vous ne me croyez pas?

Des amis et moi, allons voir un spectacle d'humour dans un bar mettant en vedette Jean-Marie Corbeil. Jusque là, son humour ne me dit pas grand chose mais j'ai tout de même envie de rire et la soirée s'y prêtait bien. Nous sommes bien placés (mis à part qu'il y avait eu un refoulement dans les toilettes et que ça sentait vraiment pas la rose) mais c'est relatif quand il y a environ 40 personnes en tout. Et ça commence...

On voit qu'il est nerveux, il cherche sa salive et regarde vers le haut...

"Une couronne de Noël? Vous avez pas honte plus d'un mois plus tard d'avoir toujours des décorations de Noël?... Qu'on m'apporte un escabeau!"

Maudit malade! C'est avec une patte d'escabeau sur la scène et l'autre sur le plancher qu'il finit par décrocher cette foutue couronne et par le même fait, s'ouvre le pouce mais comntinu son stand up comme si rien était. Il n'en fera mention que plus tard, lorsque son petit papier qu'il tentait de dissimulé fût imbibé de sang:

"Voyons câline, si au moins je pouvais arrêter de saigner comme un porc!"

Pis c'est à ce moment là que je me dis qu'inespérément, j'aurais peut-être un "plaster" dans ma sacohe...Eh oui! pas rien qu'un, trois! Je lui tends dans le seul but de lui rendre service. Non mais mettez-vous un peu à sa place; donner un show en passant juste de ne pas dégoutter! Bref, il me voit et me dit:

"Ah merci, eh qu'elle est donc fine, elle me donne un plaster...Mais veux-tu ben me dire qu'elle sorte de soirée tu passes pour traîner des plasters dans ta sacoche?"

Ce qui marquait le premier du running gag de la soirée. Quinze minutes plus tard, ça décolle et reviens me voir:

"Tu as dis que tu en avais trois hein? J'en prendrais un autre... Ce qui est l'fun avec toi c'est que tu as des plasters mais ce qui est plate, c'est que tu es trop heap pour en acheter des solides!"

Mais cette fois-ci, au lieu de lui tendre ce dont il avait besoin je lui donne 5 dollars et lui dit:

"Tu iras t'en acheter toi-même."

Ce qui marquait le deuxième du running gag de la soirée. Il me rends mon 5 dollars en me demandant:

"Est-ce que je pourrais avoir un plaster pour 5 $ ?"

Beaucoup plus tard, mon copain décide de quitter vers la maison, pour se rendre compte, une fois rendu, que ses clefs étaient dans ma sacoche, au bar... Pendant ce temps, le show va bon train et on arrive à la fin. Pour son dernier numéro, Jean-Marie Corbeil fait semblant de faire du BBQ. Il demande pour l'occasion aux cuisines de l'établissement de lui prêter une spatule, question de se mettre dedans.

C'est au même moment que mon copain vient me réclamer ses clefs. Je réalise ma bévue et m'empresse de les lui remettre. Mais pour une dernière fois de la soirée, le running gag allait être marqué...L'humoriste m'aperçoit fouillant dans ma sacoche pour y trouver quelque chose:

"Hey là, tu me feras pas chier icitte à soir?!! Dis-moi pas que tu as une spatule aussi dans ta sacoche! Parce que là, un moment donné ya des limites!"

Vous conviendrez que toute cette belle histoire ne fait pas de moi une groupie pour autant! Mais c'est la suite qui devient de plus en plus embarrassante...Lorsque j'y suis retourner pour voir un autre humoriste la semaine d'ensuite...À suivre!