dimanche 22 octobre 2006

Prenez un numéro

Pour une première semaine, c’est toute qu’une semaine…Vous me pardonnerez de ne pas être venue souvent vous raconter mes affaires mais pour une fille qui manquait d’action, là je suis servie. Depuis vendredi dernier, j’exerce mes fonction d’entraîneur-arbitre pas rien qu’à peu près. Je donne non pas un mais bien 2 cours par JOUR dans des villes différentes, avec une moyenne de 20 tits morveux chaque fois. Ya eu la fête de mon copain qui célébrait son quart de siècle et pour finir, le départ de la ligue d’impro dont je m’occupe. Avec tout ça, nous sommes vendredi et je n’ai même pas eu le temps de penser à ce que j’avais envie de faire de ma fin de semaine…Une chose à la fois!

1- Tout d’abord, laissez-moi vous dire que d’apprendre une activité à des jeunes que tu ne maîtrises pas tout à fait toi-même, c’est un défi. Le plus grand défi, c’est que ç ne paraisse pas…c’est moins facile que ça en a l’air. J’imagine que j’y arriverai avant d’en égorger un ou deux mais tout le monde pense qu’il a de l’autorité, jusqu’à preuve du contraire. Ça court partout, ça ne t’écoute pas, ça se joue dans le nez sas gêne pendant que tu lui parles, ça vient se lamenter aux deux minutes pour des riens, ça kick le ballon juste comme tu viens pour le ramasser et en plus, ça ne comprends pas nécessairement les règles du premier, ni du deuxième ni du troisième ni du quatrième coup….Pas encore découragée? Ça va, je tiens le coup! C’est bien certain qu’il faut une période d’adaptation…Mais comment veux-tu t’adapter à des situations comme celle-ci :
J’ai fait face cette semaine à une concierge qui a royalement pété une solide coche parce que les parents qui venaient chercher leur enfant avaient des bottes. Non mais vous n’avez pas penser à son beau plancher tout propre!! Jusque là ça peut aller mais ya quand même une façon de dire les choses. De là à engueuler les parents je n’en revenais pas. Et moi qui voulais détendre l’atmosphère lui lance : « Par chance qu’il ne mouillait pas aujourd’hui ahahaha » Et elle de me répondre : « Mais ma pauvre tite fille tu ne penses toujours ben pas qui tombera pas de marde du ciel d’icitte le 8 décembre??!! » Ouin…c’est pas avec ça que je serais entrée à l’école Nationale de l’humour mettons!

J’ai aussi vécue une panique générale lors de ma première séance avec un groupe qui n’était pas préparé à vivre une alerte d’incendie…Moi non plus d’ailleurs!!! Mes affaires sont prêtes, mon ballon gonflé, ça sonne…Tout le monde sort dans la cohue générale et une fois l’exercice terminé, la directrice annonce à tous les élèves d’aller faire le rassemblement général…DANS LE GYMNASE! Nooooooooon!!! Je vois 120 barres d’énergie sur 2 pattes courir vers le gym en criant. Je n’osais même pas imaginer le reste. Quand je suis arrivée, impossible de prendre le contrôle. Même en fermant les lumières, même en criant, rien à faire. Faut dire que c’est pas super évident non plus de le ramasser à la grosseur qu’il a. Finalement, les profs arrivent, la tempête se calme, les pompiers font leur discours et je peux donner mon cours en 30 minutes au lieu de 60. Câline! Ça pouvait pas être pire. Erreur! Le ballon m’a pété dans les mains en plein milieu du cours! La honte! 5 minutes de moins encore, le temps d’en souffler un autre! Après cette école-là, c’est moi qui avais besoin de souffler.

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