Comme à chaque semaine où je dois me rendre à un petit village nommé Chesterville bien perché tout en haut d'une colline, je regagne mon auto après mon cours et retourne vers les belles contrées de Victoriaville écoutant les propos d'Yvon Dallaire et de Josée Arsenault sur le 93,3 FM.
Cette semaine, la colline était recouverte de sa première neige, il ventait à écorner les boeufs et je ne serait surtout pas sortit de mon lit ce matin là. Les élèves n'étaient pas digne du dicton :"Vous êtes bien énervés coudonc, il va sûrement neiger!" et c'était tant mieux. Une fois mon cours terminé, j'avais bien hâte de retrouver mes co-animateurs qui parlaient de sexe avec leurs appels toujours un peu loufoques.
Oh malheur! Le poste griche tellement que je n'arrive pas à entendre. Après quelques mètres roulés et pusieurs questionnements, je jette un oeil sur mon capot pour constater que je n'avais plus d'antenne. "Mauzaille, j'arrive tout juste du garage me semble. Tant pis, j'aurai pas le choix d'y retourner...j'irai pas ben ben loin avec un seul lecteur cassette comme compagnie!"
La fille bien désespéreée fait le tour de son char pour voir s'il ne lui manquerait pas autre chose (parce que oui c'est possible...j'ai déjà roulé avec mon rétroviseur droit qui pendouillait le long de ma voiture assez longtemps avant de me rendre compte qu'yavait un innocent qui l'avait arraché au passage pendant la nuit) pour retrouver mon antenne, qui était bien fixée derrière, juste à côté de la valise, comme elle l'a toujours été... En redecendant la colline, j'ai retrouvé Josée et Yvon qui parlait de sexe comme le veut ma bonne vieille nouvelle routine!
Un petit saut dans mon monde, parfois excentrique parfois monotone, mais toujours rempli. Un entourage formidable à découvrir, des activités pour le moins improvisées et des situations qui ne me mettent pas toujours à mon avantage. Bref; une vie que je vous invite à partager...
mardi 31 octobre 2006
dimanche 22 octobre 2006
Prenez un numéro
Pour une première semaine, c’est toute qu’une semaine…Vous me pardonnerez de ne pas être venue souvent vous raconter mes affaires mais pour une fille qui manquait d’action, là je suis servie. Depuis vendredi dernier, j’exerce mes fonction d’entraîneur-arbitre pas rien qu’à peu près. Je donne non pas un mais bien 2 cours par JOUR dans des villes différentes, avec une moyenne de 20 tits morveux chaque fois. Ya eu la fête de mon copain qui célébrait son quart de siècle et pour finir, le départ de la ligue d’impro dont je m’occupe. Avec tout ça, nous sommes vendredi et je n’ai même pas eu le temps de penser à ce que j’avais envie de faire de ma fin de semaine…Une chose à la fois!
1- Tout d’abord, laissez-moi vous dire que d’apprendre une activité à des jeunes que tu ne maîtrises pas tout à fait toi-même, c’est un défi. Le plus grand défi, c’est que ç ne paraisse pas…c’est moins facile que ça en a l’air. J’imagine que j’y arriverai avant d’en égorger un ou deux mais tout le monde pense qu’il a de l’autorité, jusqu’à preuve du contraire. Ça court partout, ça ne t’écoute pas, ça se joue dans le nez sas gêne pendant que tu lui parles, ça vient se lamenter aux deux minutes pour des riens, ça kick le ballon juste comme tu viens pour le ramasser et en plus, ça ne comprends pas nécessairement les règles du premier, ni du deuxième ni du troisième ni du quatrième coup….Pas encore découragée? Ça va, je tiens le coup! C’est bien certain qu’il faut une période d’adaptation…Mais comment veux-tu t’adapter à des situations comme celle-ci :
J’ai fait face cette semaine à une concierge qui a royalement pété une solide coche parce que les parents qui venaient chercher leur enfant avaient des bottes. Non mais vous n’avez pas penser à son beau plancher tout propre!! Jusque là ça peut aller mais ya quand même une façon de dire les choses. De là à engueuler les parents je n’en revenais pas. Et moi qui voulais détendre l’atmosphère lui lance : « Par chance qu’il ne mouillait pas aujourd’hui ahahaha » Et elle de me répondre : « Mais ma pauvre tite fille tu ne penses toujours ben pas qui tombera pas de marde du ciel d’icitte le 8 décembre??!! » Ouin…c’est pas avec ça que je serais entrée à l’école Nationale de l’humour mettons!
J’ai aussi vécue une panique générale lors de ma première séance avec un groupe qui n’était pas préparé à vivre une alerte d’incendie…Moi non plus d’ailleurs!!! Mes affaires sont prêtes, mon ballon gonflé, ça sonne…Tout le monde sort dans la cohue générale et une fois l’exercice terminé, la directrice annonce à tous les élèves d’aller faire le rassemblement général…DANS LE GYMNASE! Nooooooooon!!! Je vois 120 barres d’énergie sur 2 pattes courir vers le gym en criant. Je n’osais même pas imaginer le reste. Quand je suis arrivée, impossible de prendre le contrôle. Même en fermant les lumières, même en criant, rien à faire. Faut dire que c’est pas super évident non plus de le ramasser à la grosseur qu’il a. Finalement, les profs arrivent, la tempête se calme, les pompiers font leur discours et je peux donner mon cours en 30 minutes au lieu de 60. Câline! Ça pouvait pas être pire. Erreur! Le ballon m’a pété dans les mains en plein milieu du cours! La honte! 5 minutes de moins encore, le temps d’en souffler un autre! Après cette école-là, c’est moi qui avais besoin de souffler.
1- Tout d’abord, laissez-moi vous dire que d’apprendre une activité à des jeunes que tu ne maîtrises pas tout à fait toi-même, c’est un défi. Le plus grand défi, c’est que ç ne paraisse pas…c’est moins facile que ça en a l’air. J’imagine que j’y arriverai avant d’en égorger un ou deux mais tout le monde pense qu’il a de l’autorité, jusqu’à preuve du contraire. Ça court partout, ça ne t’écoute pas, ça se joue dans le nez sas gêne pendant que tu lui parles, ça vient se lamenter aux deux minutes pour des riens, ça kick le ballon juste comme tu viens pour le ramasser et en plus, ça ne comprends pas nécessairement les règles du premier, ni du deuxième ni du troisième ni du quatrième coup….Pas encore découragée? Ça va, je tiens le coup! C’est bien certain qu’il faut une période d’adaptation…Mais comment veux-tu t’adapter à des situations comme celle-ci :
J’ai fait face cette semaine à une concierge qui a royalement pété une solide coche parce que les parents qui venaient chercher leur enfant avaient des bottes. Non mais vous n’avez pas penser à son beau plancher tout propre!! Jusque là ça peut aller mais ya quand même une façon de dire les choses. De là à engueuler les parents je n’en revenais pas. Et moi qui voulais détendre l’atmosphère lui lance : « Par chance qu’il ne mouillait pas aujourd’hui ahahaha » Et elle de me répondre : « Mais ma pauvre tite fille tu ne penses toujours ben pas qui tombera pas de marde du ciel d’icitte le 8 décembre??!! » Ouin…c’est pas avec ça que je serais entrée à l’école Nationale de l’humour mettons!
J’ai aussi vécue une panique générale lors de ma première séance avec un groupe qui n’était pas préparé à vivre une alerte d’incendie…Moi non plus d’ailleurs!!! Mes affaires sont prêtes, mon ballon gonflé, ça sonne…Tout le monde sort dans la cohue générale et une fois l’exercice terminé, la directrice annonce à tous les élèves d’aller faire le rassemblement général…DANS LE GYMNASE! Nooooooooon!!! Je vois 120 barres d’énergie sur 2 pattes courir vers le gym en criant. Je n’osais même pas imaginer le reste. Quand je suis arrivée, impossible de prendre le contrôle. Même en fermant les lumières, même en criant, rien à faire. Faut dire que c’est pas super évident non plus de le ramasser à la grosseur qu’il a. Finalement, les profs arrivent, la tempête se calme, les pompiers font leur discours et je peux donner mon cours en 30 minutes au lieu de 60. Câline! Ça pouvait pas être pire. Erreur! Le ballon m’a pété dans les mains en plein milieu du cours! La honte! 5 minutes de moins encore, le temps d’en souffler un autre! Après cette école-là, c’est moi qui avais besoin de souffler.
jeudi 5 octobre 2006
Ah sacré "Gros Pierre"!
Les superbes couleurs de l'automne me font promettre à chaque année que j'irai faire la cueillette des pommes. J'ai eu une prise de conscience et j'ai réalisé que j'étais une femme à pommes...Je m'explique...chacun de mes souvenir de cueuillette sont reliés à une période de ma vie où j'étais en couple mais à chaque cueillette, un homme différent. Cette fois-ci, pas de chance à prendre, on ira entre filles!
Sur la route de Compton,en direction du verger du "Gros Pierre", MC et moi savions pertinemment que la croustade serait bonne! Un bon projet pour souligner notre récolte lors de notre souper de filles puisqu'au départ, cette activité se voulait en être une de groupe.
Une ballade en tracteur, deux allées sillonnées et deux sacs bien trop lourds à porter plus tard, nous étions déjà sur le chemin du retour avec en mains, une bouteille de cidre de pommes et une recette en tête...Bizarrement, c'est ce 30 minutes à 350 degrés qui s'est résulté à être la partie la plus réussie de la soirée. Faut croire que ça aussi je la trouve "Pommalbonne"!
Sur la route de Compton,en direction du verger du "Gros Pierre", MC et moi savions pertinemment que la croustade serait bonne! Un bon projet pour souligner notre récolte lors de notre souper de filles puisqu'au départ, cette activité se voulait en être une de groupe.
Une ballade en tracteur, deux allées sillonnées et deux sacs bien trop lourds à porter plus tard, nous étions déjà sur le chemin du retour avec en mains, une bouteille de cidre de pommes et une recette en tête...Bizarrement, c'est ce 30 minutes à 350 degrés qui s'est résulté à être la partie la plus réussie de la soirée. Faut croire que ça aussi je la trouve "Pommalbonne"!
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